Une des premières questions à se poser lorsqu’on souhaite acheter son premier télescope est : quelles observations vais-je pouvoir faire ?
L’astronomie pratique est divisée en deux catégories : le visuel (les observations) et l’astrophotographie. Ce dernier mérite un article à lui tout seul, je ne parlerais donc ici que de visuel. De plus, au début, on ne s’adonne généralement pas à la photo, car cela fait enflammer son budget ! Mieux vaut donc se concentrer sur la partie visuel pour bénéficier d’un meilleur matériel.
Ensuite, les objets célestes que nous observons sont classés en deux groupes : le planétaire et le ciel profond. Vous devez savoir ce que vous souhaitez contempler principalement pour bien choisir votre télescope. Mais ne vous inquiétez pas, même si chaque appareil a sa spécialité, vous pourrez tout de même pratiquer les deux.
Entrons dès maintenant dans le vif du sujet et voyons en détail ces deux catégories !
Table des matières
Le planétaire
Le planétaire regroupe la Lune et les planètes de notre système solaire. C’est la discipline la plus accessible, pour deux raisons. D’abord, vous pouvez commencer avec du matériel moins coûteux que celui nécessaire pour le ciel profond. Je parle bien de « commencer », car du bon matériel pour les observations planétaires peut vite devenir très cher également.
Ensuite, les planètes possèdent l’avantage d’être très brillantes. La pollution lumineuse n’est donc pas gênante, ce qui vous permet de les contempler en ville sans problèmes. Oui, vous pourrez observer tranquillement depuis votre balcon ! Enfin… Sauf si vous êtes plein nord, car les planètes apparaissent majoritairement au sud (voire à l’est ou à l’ouest).
La grande différence avec le ciel profond réside dans le fait que vous n’observerez pas exactement la même chose chaque soir. En effet, les planètes évoluent. Que ce soit en raison de leur luminosité, de leur inclinaison, ou encore de l’apparition d’évènements tels que les tempêtes martiennes (nous devrons nous y habituer si nous souhaitons y migrer).
En revanche, le nombre d’objets que vous allez pouvoir contempler est limité. Il ne dépassera pas vos dix doigts.
Pour résumer :
Avantages :
- Observations différentes grâce à l’évolution des planètes
- Plus facilement accessible financièrement (mais juste pour commencer)
- Observations possibles en ville
Inconvénients :
- Objets à regarder limités
Détaillons maintenant les astres de cette catégorie.
La Lune
La Lune est l’astre le plus simple à observer, car le plus proche de nous. Elle est donc accessible même avec un petit budget. Bien évidemment, plus votre télescope sera performant (et cher…), mieux (plus proche et plus détaillée) vous la verrez.
L’apercevoir à travers un télescope est un spectacle magique (tout particulièrement la première fois). D’un coup, on se sent proche d’elle. Même si elle se situe tout de même à environ 381 500 km de nous…
L’observation de la Lune, c’est un peu de l’exploration. On se promène de cratère en cratère, de mer en mer… On verrait presque le drapeau américain ! Ah non oups pardon, nous ne sommes jamais allés sur la Lune, au temps pour moi… Blague mise à part, nous ne pouvons malheureusement pas observer ce fameux drapeau, nos télescopes ne possèdent pas un pouvoir grossissant assez élevé.
Elle nous offre également différents visages. Allant du croissant à la pleine Lune, cela permet de révéler différents détails suivant ses phases. En revanche, nous voyons toujours le même côté.
Pour vous aider à repérer les différentes mers et les différents cratères, il existe des cartes comme celle-ci. À mesure de vos balades, vous finirez par la connaître par coeur !
Vous pouvez aussi aller y faire un petit tour virtuel.
Les Planètes
Parmi les sept autres planètes de notre système solaire, quatre sont visibles facilement. Mais même si elles sont repérables à l’œil nu, vous ne les distinguerez pas des étoiles au premier abord. Elles possèdent tout de même une différence avec ces dernières : elles ne scintillent pas.
Jupiter
Jupiter est une géante gazeuse. C’est la plus grosse et la plus massive de notre système solaire. Elle est la cinquième planète en partant du Soleil, et la seconde plus brillante (après Vénus) vue de la Terre.
Bon, concrètement, quelles particularités intéressantes de Jupiter peut-on observer à travers un télescope ?
Ce qui frappe en premier lorsque l’on regarde Jupiter, ce sont ses couleurs dues à ses bandes nuageuses. En fonction de la puissance de votre appareil, vous pourrez plus ou moins bien les distinguer. Elle possède également une grande tache rouge bien connue. Il s’agit d’un IMMENSE anticyclone. C’est sympa à regarder, de loin.
Sa seconde particularité est toute aussi fascinante. Elle possède de très nombreux satellites naturels (appelés lunes). Quatre d’entre eux (nommés Io, Europe, Ganymède et Callisto) sont suffisamment grands pour être repérables facilement au télescope. Ils sont appelés lunes galiléennes. Vous les verrez sous forme de points blancs, plus ou moins proches de Jupiter.
Particularité : ses bandes nuageuses et ses lunes.
Saturne
En termes de distance par rapport au Soleil, Saturne se situe après Jupiter. C’est également une géante gazeuse. Cependant, nous la percevons moins brillante à l’oeil nu, car un peu moins grande et surtout plus éloignée de nous.
Tout comme Jupiter, elle possède de nombreux satellites naturels. Dont un bien plus grand que les autres, connu sous le nom de Titan. Même s’il est assez facilement observable, ce n’est pas ce qui a fait la renommée de Saturne.
En effet, elle a une autre particularité bien connue et très appréciée. Eh oui, je veux bien entendu parler de ses anneaux ! Je suis sûre que vous les avez déjà aperçus sur des photos. Ils sont principalement composés de glace et de poussière, et sont visibles même avec un petit télescope ou des jumelles. Cependant, vous ne distinguerez qu’un seul grand disque. Ou peut-être deux, suivant votre télescope.
La première fois que l’on observe Saturne et ses anneaux de nos propres yeux est toujours un moment émouvant.
Vous l’aurez donc compris, toute la beauté de Saturne réside dans ceux-ci, que l’on ne se lasse pas d’admirer !
Particularité : ses anneaux.
Mars
Mars est la quatrième planète en partant du Soleil, entre nous et Jupiter. C’est une planète tellurique (composée principalement de roches et de métal), comme la Terre. Elle est dix fois moins massive que cette dernière.
Vous le savez, due à sa couleur, elle est souvent nommée planète rouge.
Son éloignement par rapport à la Terre est très variable. Ce qui fait qu’elle est plus proche de nous, et observable correctement, tous les deux ans. Eh oui, elle sait se faire désirer !
Qu’y a t-il d’intéressant à regarder sur Mars ?
Des calottes glaciaires sont formées au niveau de ses pôles, mais pas toujours visibles, suivant les saisons et son inclinaison. De plus, des tempêtes de poussières se produisent parfois, rendant toute observation difficile. Vous pourrez voir la planète, mais ne pourrez pas observer les détails à sa surface. Elle vous semblera un peu comme une boule de coton rouge. Dans tous les cas, pour pouvoir observer ses détails, vous aurez besoin d’un télescope un peu plus puissant que pour apercevoir les satellites de Jupiter ou les anneaux de Saturne.
Particularité : sa couleur rouge et ses calottes glaciaires.
Vénus
Vénus, aussi nommée l’étoile du berger (si vous voulez savoir pourquoi on l’appelle ainsi, allez lire notre article !), se situe en seconde position en partant du Soleil.
Si vous avez lu l’article, vous savez déjà quand vous pourrez la voir. Sinon, allez-y, je vous attends ici… Bon d’accord, je vous fais un petit récapitulatif. Pour faire simple, vous ne pourrez l’apercevoir (la grande majorité du temps) qu’au coucher, ou au lever du Soleil. Et vous devez vous dépêcher, car elle suit celui-ci à la trace et disparaît très vite !
Bon, vous savez maintenant comment observer Vénus, mais alors qu’a t-elle de particulière pour vous donner envie de la voir ?
Je vais commencer par une mauvaise nouvelle : vous ne pourrez pas visualiser de détails à sa surface, car elle est recouverte de nuages blancs. Ces nuages peuvent tout de même être perçus grâce à un filtre « dark blue ».
Mais ne la boudez pas pour autant ! Elle possède tout de même une spécificité intéressante. En effet, elle est visible sous forme de croissant, comme une petite lune.
Particularité : son croissant.
Je n’ai évoqué que les planètes les plus facilement observables. Mais sachez que Mercure, Uranus et Neptune peuvent également être contemplées durant certaines périodes de l’année.
Si l’observation planétaire vous ont convaincu et que vous souhaitez voir la Lune et les planètes de plus près, la caractéristique de votre futur télescope la plus importante est le grossissement. En effet, même si les planètes sont lumineuses et proches de nous (comparé aux objets du ciel profond), elles sont petites (oui bon, tout est relatif évidemment).
J’imagine que vous souhaitez désormais en apprendre plus sur le ciel profond. Suivez-moi !
Le ciel profond
Pour commencer, vous devez vous demander ce que l’on distingue sous cette dénomination « ciel profond » (également écrit CP). Eh bien il s’agit simplement de tous les objets célestes se trouvant en dehors de notre système solaire. Les distances sont pharaoniques et se comptent en années-lumières.
Pour rappel, une année-lumière est une unité de mesure utilisée en astronomie pour parler de distance lorsqu’il s’agit d’objets très lointains. On utilise ce terme car c’est la distance que parcourt la lumière en un an. La vitesse de celle-ci est de presque 300 000 km/s.
Une année-lumière correspond donc à environ 9 500 milliards de kilomètres. Vous comprenez donc pourquoi nous sommes obligés d’utiliser une autre unité de mesure.
L’observation du CP est un domaine tout aussi fascinant que le planétaire, mais un peu plus rigoureux. Les objets que l’on souhaite observer, bien que plus étendus, sont très peu lumineux. Pour les percevoir, vous devez donc posséder un télescope récoltant le plus de lumière possible.
Autre distinction : je vous l’ai dit, les planètes évoluent, contrairement au ciel profond. Ce dernier restera donc toujours le même (à quelques exceptions près) tout au long de votre vie. Vous pouvez cependant vous consoler avec un nombre impressionnant d’objets à observer ! N’ayez donc pas peur de vous lasser.
Ah, avant de plonger en détail dans tous ces magnifiques objets célestes, je dois vous donner une précision. Les photos que vous allez voir sont pleines de magnifiques couleurs. Malheureusement, nos yeux ne peuvent pas les percevoir en dessous d’un certain diamètre (du télescope hein, pas de vos yeux).
C’est environ à partir de 300 mm que vous pouvez commencer à percevoir des couleurs. Mais vous serez encore très loin de celles des photos. Ces images peuvent être réalisées grâce à des temps de pose très longs, permettant ainsi de capter beaucoup plus de lumière. Attendez-vous donc à des observations en noir et blanc.
Pour résumer :
Avantages :
- Beaucoup d’objets à découvrir
Inconvénients :
- Besoin d’un ciel bien sombre
- Observations identiques chaque soir
Maintenant que cela est dit, place aux astres !
Les Galaxies
Petit rappel sur ce qu’est une galaxie : c’est un regroupement d’étoiles, de poussières, et de gaz, avec un trou noir supermassif en son centre, dans la majorité des cas. La nôtre se nomme la Voie lactée.
Trois grands types existent. Cette classification est établie en fonction de leur apparence. Les premières sont dîtes galaxies spirales. Elles sont facilement distinguables grâce à leur forme dont elles tirent leur nom. La Voie lactée fait partie de cette catégorie.
Le second type, également très répandu, est appelé galaxies elliptiques. Comme leur nom l’indique, elles ont une forme d’ellipse. Leur taille peut être gigantesque ! Beaucoup plus que toute galaxie spirale.
Enfin, la dernière catégorie représente les galaxies irrégulières. Et là, vous vous en doutez, nous mettons toutes celles ayant des formes plus ou moins étranges et ne pouvant être qualifiées de spirale et d’elliptique.
Cela paraît fou tellement les autres galaxies sont loin, mais des observations de celles-ci sont possible. La plus connue est M31, plus connue sous le nom de galaxie d’Andromède. Elle se trouve à environ 2,5 millions d’années-lumière de nous.
Elle se rapproche de plus en plus, si bien qu’elle finira par nous percuter ! Mais pas de panique, ce n’est pas pour tout de suite, vous avez encore largement le temps de finir la lecture de cet article. Comment ça ce n’est pas votre priorité ? Bon très bien. La collision ne devrait se produire que dans plusieurs milliards d’années. Maintenant que vous voilà rassurés, continuons si vous le voulez bien.
Sous un ciel très pur, la galaxie d’Andromède est même visible à l’œil nu. Ne vous attendez cependant pas à voir la même chose que sur une photo. Tout ce que vous pourrez apercevoir est en réalité une tache blanche pâle. Votre imagination devra faire le reste !
Parmi les autres galaxies visibles, on trouve également :
- La galaxie du Triangle
- La galaxie du Tourbillon
- La galaxie du Sombrero
Avec un télescope, des centaines d’autres peuvent être observées.
Les Nébuleuses
Une nébuleuse est un grand nuage de poussières interstellaires et de gaz. Elles sont très colorées. Trois types sont distingués.
Les nébuleuses planétaires
Les nébuleuses planétaires se forment après la mort d’une étoile ayant environ la masse du Soleil. Ce qu’il reste de l’étoile est transformé en une naine blanche. Vous pouvez d’ailleurs l’apercevoir sous forme d’un petit point blanc au centre du nuage de gaz et de poussières. Ces nébuleuses sont souvent petites et rondes.
Les rémanents de Supernova
Celles-ci proviennent également de la mort d’une étoile. Sauf que cette dernière était beaucoup plus massive qu’une étoile comme notre Soleil. Alors, sous l’effet de sa propre gravité, elle finit par exploser en supernova. Après cela, des nuages (toujours de gaz et de poussières) se forment et créent une nébuleuse portant le nom de rémanent de supernova. À l’inverse des nébuleuses planétaires, celles-ci sont très étendues.
Nébuleuses diffuses
Contrairement aux deux autres catégories, les nébuleuses diffuses ne proviennent pas de la mort d’une étoile. Au contraire, elles donnent naissance à de nouvelles.
Des étoiles doubles ou multiples
Une étoile ne représente généralement pas beaucoup d’avantages à observer au télescope. Vous ne verrez qu’un point lumineux, un peu plus gros. Mais des étoiles doubles ou des étoiles multiples peuvent être intéressantes.
Ces termes sont utilisés pour qualifier deux étoiles ou plus qui paraissent proches l’une de l’autre lors d’observations avec un télescope. Cela peut arriver pour deux raisons différentes.
Soit il peut s’agir d’étoiles binaires, c’est-à-dire un système dans lequel chaque étoile est en orbite autour de l’autre. Soit simplement un alignement dû au hasard, perçu depuis la Terre. Ces dernières sont nommées des doubles optiques.
Les amas stellaires
Un amas stellaire est un regroupement d’étoiles liées entre elles par la gravitation. Certains peuvent être visibles à l’œil nu. Encore une fois, nous distinguons plusieurs catégories.
Les amas ouverts
Ils sont composés de relativement peu d’étoiles (entre une dizaine et des milliers) et se trouvent à l’intérieur même d’une galaxie. Pour l’instant, environ 1 000 amas ouverts ont été repérés dans la Voie lactée. Mais il en existerait près de 30 000 !
Comment se forment-ils ?
Ils se forment grâce à des étoiles jeunes qui sont toutes nées dans la même nébuleuse. Au moment de leur naissance, elles sont donc toutes proches les unes des autres et créent un amas ouvert.
Au fil du temps, elles s’éloignent et l’amas disparaît. Mais toute évolution à l’échelle de l’Univers est longue, très longue. Elles commencent donc à se disperser au bout d’environ un demi-millard d’année. Cela prend un autre demi-millard pour qu’elles deviennent trop éloignées pour être encore considérées comme un amas.
Le plus connu est M45, également appelé amas des Pléiades. Il se situe dans la constellation du Taureau.
Les amas globulaires
Le second type est nommé amas globulaires. Ceux-ci ont une taille bien plus importante, pouvant aller jusqu’à plusieurs centaines d’années-lumière. Dans notre galaxie, nous en connaissons actuellement près de 150. Contrairement aux amas ouverts, ils ne se situent pas vraiment dans la galaxie, mais en périphérie.
Comment se forment-ils ?
À l’inverse des amas ouverts, qui sont composés d’étoiles jeunes, les amas globulaires hébergent des étoiles très vieilles. Elles auraient à peu près l’âge de la galaxie dans laquelle elles se trouvent. On pense que ces amas se seraient créés au moment de la formation de la galaxie, ou pendant une collision entre deux d’entre elles.
L’amas globulaire le plus lumineux est Oméga du centaure. Il est observable à l’oeil nu, mais n’est visible que dans l’hémisphère sud. Dans l’hémisphère nord, le plus connu est M13, ou l’amas d’Hercule. Oui, vous l’avez deviné, il se situe dans la constellation du même nom. Il compte un nombre impressionnant d’étoiles : presque un million !
Le catalogue Messier, du nom de son créateur, permet de répertorier une centaine d’objets du ciel profond. Ils sont nommés objets de Messier, et sont numérotés de M1 à M110.
Pour chaque objet vous trouverez divers critères tels que sa localisation, sa visibilité, ou encore l’intérêt qu’il représente. Il est également accompagné d’une photo pour que vous puissiez savoir à quoi vous attendre. Enfin à peu près, car je vous rappelle que si vous possédez un télescope avec un diamètre inférieur à 300 mm, vous ne pourrez pas percevoir de couleurs.
C’est un outil très utile que je vous conseille d’utiliser pour vos observations du CP. D’autres catalogues existent, mais celui de Messier est une bonne base pour commencer.
Je pense que vous l’avez compris, dans ce domaine, le critère le plus important pour choisir votre télescope est son diamètre. En effet, plus celui-ci est grand et plus vous capturerez de lumière et pourrez voir de détails sur vos images. Mais revers de la médaille, les télescopes à gros diamètre sont généralement lourds et encombrants.
Alors planétaire ou ciel profond ?
Vous l’avez vu, chaque domaine d’observation a ses avantages et ses inconvénients. Personnellement, je n’ai pas pu me résoudre à faire un choix. Ne vous inquiétez donc pas si c’est également votre cas.
Pour mieux vous rendre compte de la manière dont vous pouvez voir réellement tous ces objets célestes, je vous invite à tester le simulateur de télescope.
Vous savez désormais quelles observations vous allez pouvoir réaliser. Si vous souhaitez vous lancez dans l’achat de votre premier télescope, je vous invite à aller lire l’article comment bien choisir son télescope.
Et vous alors, qu’est ce qui vous attire le plus en astronomie ? Partagez-le en commentaire ! Si vous avez des questions, posez-les également, je me ferai un plaisir d’y répondre.
Pour apercevoir toutes ces merveilles, gardez la tête dans les étoiles !
Merci laura pour votre explication bien claire sur la mise en station mais j’aurais bien voulu que vous donniez un exemple d’obsrevation reel d’un objet celeste comme la lune et montrer comment on pourrait la suivre avec l’axe de l’ascension droite et pourquoi pas l’utilisation d’un moteur pas a pas pour le suivi
Bonjour Laura, je m’appelle Boris j’ai 58 ans et j’ai reçu de ma famille, pour mon anniversaire, un télescope Omegon EQ 2. Grace à vous j’ai pu m’initier à l’observation et surtout régler mon matériel. Merci beaucoup et félicitation pour votre travail et votre aide précieuse.
Bonjour Boris, contente d’avoir pu vous aider 🙂
bonjour je m’apelle luan et j’ai 13ans . Je suis un fan d’astronomie , j’aimerai partir sur un dobson mais ! le probleme c’est que l’on ne peut pas faire de l’astrophotographie est c’est dommage ! Mais j’aimerai bien savoir pourquoi l’on ne peut pas faire d’astronomie avec un dobson
Salut Luan, c’est à cause de la monture du Dobson qui n’est pas une monture équatoriale : https://astronomie-pratique.com/monture-equatoriale/
Belles observations à toi.
Laura
On peut faire des photos avec un smartphone sur un dobson il faut juste se procurer un petit adaptateur à fixer sur l’oculaire.
Oui mais c’est tout
Bonjour Laura. Franchement j’ai bien aimé vos explications avec une touche d’humour excellent !! Voilà pouvez-vous me conseiller pour un telescope refracteur pour observer les planètes je suis un peux perdu dans les choix qu’ils propose.merci d’avance
Bonjour Christophe,
Alors comme je le dis souvent, il n’y a pas vraiment de bonne réponse… ça dépend de beaucoup de paramètres. J’ai tout expliqué un détail dans l’article « comment choisir son télescope ». N’hésitez pas à revenir vers nous si vous avez une question plus précise 🙂
Bonjour Laura, Merci pour vos 2 guides qui sont une première approche pour l’observation à l’oeil nu . Je réside en Martinique, donc j’imagine que les astuces pour repérer les constellations ne sont pas les mêmes…Je me base pour repérer les planètes sur les orientations Nord, Est…Merci de vos éclairages. Le soir Vénus apparaît chez nous au Nord Ouest. La Grande Ours, l’étoile polaire, j’ai du mal a la repérer, est ce possible ?
Bonjour,
Ah c’est une bonne question ! Je ne sais pas exactement jusqu’où elles sont visibles. La Grande Ourse est ce qu’il y a de plus facile à repérer. Mais peut-être qu’effectivement elle est moins facile à voir depuis chez vous (je n’ai encore jamais vu le ciel depuis la Martinique donc je ne sais pas !).
Belles observations,
Laura
Un excellent article récapitulatif que je conseille sans hésiter à toute personne qui débute en astronomie ! Il est toujours bon de savoir ce qu’on a sous les yeux, une fois plongé dans son télescope 🙂 Il y a tellement d’astres et de constellations à observer que l’on s’y perd vite !
Merci Adrien 🙂
Bonjour Laura et un grand merci pour ces vidéos qui sont très utiles et m’on permis de prendre en main plus facilement mon télescope et de faire mes premiers pas dans l’observation du ciel.
Je viens d’acheter mon premier télescope skywatcher 130/900 et fait ma première soirée d’observation en commençant par du planétaire. Je n’ai pas été déçu car j’ai pu voir Jupiter et Saturne. J’ai pris ma focal de 5mn et l’on arrivait à peine a distinguer les anneaux de saturne et pour Jupiter ce fut un point lumineux uniquement. J’ai tenter en ajoutant le barlow x2 mais ça n’a pas été beaucoup mieux. Je voulais savoir ce que vous pensiez des focales vendues avec le skywatcher ? Je voulais vous demander quels types d’optique je devrais utiliser afin d’optimiser mon observation ( diamètre et type). J’ai vu des marques comme ts optics planétaire mais étant amateur je ne sait pas trop vers quoi me tourner.
Merci encore à vous pour le partage !!!!
julien
Hello Julien, alors les oculaires fournis avec ne sont pas terribles. Mais ils permettent quand même d’observer les anneaux de Saturne et les satellites de Jupiter sans problème. Je pense que vous devriez déjà tenter de collimater votre télescope avant d’aller plus loin. J’ai fait un Tuto sur le sujet que vous pouvez consulter ici : Tuto Collimation : régler son télescope facilement (sans matériel)
Belles observations,
Laura
Bonjour Laura
J’ai un dobson skywatcher 300.
Toutes les planètes sont bien visibles mais blanches. Comment faire pour voir les détails. Merci
Jean louis.
Bonjour Jean Louis,
C’est bizarre. Vous devriez voir les couleurs. Voyez-vous les anneaux de Saturne ? Sinon il existe des filtres pour faire resortir certains détails sur les planètes.
Belles observations,
Laura
Bonjour, j’aimerais offrir un télescope a ma fille qui est passionnée aussi bien par les planètes que par l’observation du ciel profond . On m’a conseiller un télescope 114/900 , le conseil est il bon ? On m’a dit que pour débuter c’est suffisant . Mais on ne m’a pas indiquée de marque . Pourriez vous m’éclairer s’il-vous-plaît. Merci
Bonjour Martin,
Avec ce télescope elle pourra déjà observer la Lune et les planètes. C’est un bon point pour commencer !
Belle journée,
Laura