Schmidt-Cassegrain ou Dobson : lequel choisir ?

Les merveilles célestes vous fascinent et vous n’avez pas envie de choisir entre planétaire et ciel profond ?

Ça tombe bien, vous n’y êtes peut-être pas obligé… (À condition de ne pas habiter en ville !)

C’est ce que nous allons voir avec deux télescopes assez polyvalents : le Dobson et le Schmidt-Cassegrain.

En commençant par faire une présentation rapide de ces deux télescopes.

Table des matières

Dobson : qu’est-ce que c’est ?

Le télescope de type Dobson est en fait un télescope de Newton…
Que l’on appelle ainsi car il est monté sur une monture de type Dobson.

Mais vous allez me dire « C’est quoi un télescope de Newton et une monture Dobson ? ».

C’est ce qu’on va voir rapidement tout de suite !

Télescope de Newton

Le télescope de Newton, inventé peu après la lunette, est un télescope dit réflecteur.
Cela signifie que son optique est constituée de miroirs.

(Contrairement aux télescopes réfracteurs constitués de lentilles, que l’on appelle aussi lunettes).

Concrètement, le Newton est constitué de 2 miroirs.
Un miroir primaire situé au fond du tube et un miroir dit secondaire situé à l’entrée du tube.

La lumière entre par l’avant du tube (qui est ouvert) et va se réfléchir sur le miroir primaire au fond. Elle revient ensuite à l’avant pour frapper le miroir secondaire qui la dirige vers le porte-oculaire (où on observe).

La principale caractéristique permettant de reconnaître les Newton, c’est la structure qui tient le miroir secondaire. On la nomme araignée.

Maintenant que vous voyez un peu mieux ce qu’est un Newton, passons à la monture Dobson.

Monture Dobson

La monture est ce qui permet de poser le télescope et de le déplacer pour aller viser un astre.
Il en existe plusieurs types, les deux principales catégories étant les montures azimutales et équatoriales.

On ne va pas s’étendre sur ce sujet ici, nous avons réalisé tout un article sur les différents types de montures.

Retenez surtout que les montures équatoriales sont à la fois complexes à prendre en main et chères.

Et que, si elles sont indispensables (ou presque) pour l’astrophotographie… Elles le sont beaucoup moins pour l’observation simple.

Tout simplement parce qu’elles sont essentiellement conçues pour suivre facilement un astre. Et éviter ce qu’on appelle le filé d’étoiles (dû à la rotation de la Terre) en photo.

Pour l’observation, les montures azimutales conviennent parfaitement. Elles sont même plus simples à utiliser puisqu’il suffit de les poser.

(Pas besoin de faire de mise en station.)

Et surtout, elles sont plus intuitives à manipuler.

La monture Dobson est une monture azimutale très simple et surtout très abordable.

Et c’est surtout son prix très intéressant qui caractérise le plus les Dobson.

En effet, la principale caractéristique des télescopes de type Dobson, c’est cette monture très abordable. Ce qui en fait un télescope à très bon rapport qualité/prix.

Maintenant qu’on a vu ce qu’était un Dobson, voyons un peu ce qu’est un Schmidt-Cassegrain.

Schmidt-Cassegrain : qu’est-ce que c’est ?

Le télescope de type Schmidt-Cassegrain est un dérivé du télescope de type Cassegrain.

Nous allons donc commencer par voir rapidement ce qu’est un télescope Cassegrain.

Conception optique des Cassegrain

De type réflecteur, le télescope de Cassegrain est composé de deux miroirs (comme les Newton).
Un miroir primaire concave et parabolique et un miroir secondaire convexe et hyperbolique.

La principale caractéristique de ce type de télescope, est sa compacité. En effet, contrairement au Newton, la longueur focale du Cassegrain ne correspond pas à la longueur du tube.

Dans un tube de Cassegrain, la lumière entre par l’avant, vient frapper le miroir primaire au fond…
Puis est renvoyée vers le miroir secondaire à l’avant, avant de re-parcourir le tube jusqu’au porte-oculaire situé au centre du primaire.

La lumière parcourt donc trois fois la longueur du tube. Alors que dans un Newton, elle ne la parcourt que deux fois, le porte-oculaire étant situé à l’avant du tube.

Pour un tube de même longueur, la longueur focale d’un Cassegrain est donc bien plus importante que celle d’un Newton.

Ce qui permet ainsi de réduire la taille du tube, tout en obtenant des focales plus élevées.
(Elles atteignent en moyenne une longueur de l’ordre de 5 à 7 fois celle du tube).

Maintenant que vous savez tout sur les Cassegrain, voyons en détail le Schmidt-Cassegrain.

Le télescope de type Schmidt-Cassegrain

Basé sur le télescope de type Cassegrain, le Schmidt-Cassegrain possède deux améliorations.

La première, c’est le changement de forme du miroir primaire. Parabolique sur le Cassegrain, il est désormais sphérique.

Tout simplement parce que les miroirs sphériques sont plus simples à fabriquer et donc moins chers.

Ensuite, le Schmidt-Cassegrain possède en plus ce que l’on appelle une lame de Schmidt à l’entrée du télescope. Il s’agit tout simplement d’une lentille.

On parle ainsi de télescope catadioptrique, car il possède à la fois des miroirs et une lentille.

Monture des Schmidt-Cassegrain

Quand on parle de télescope de type Schmidt-Cassegrain, on désigne le type de tube. Contrairement aux Dobson, qui font référence à un tube de Newton sur une monture Dobson.

Ainsi, il est a priori possible de monter un Schmidt-Cassegrain sur n’importe qu’elle monture.

Toutefois, la plupart des Schmidt-Cassegrain sont vendus avec une monture équatoriale à fourche.

Ou parfois avec une monture équatoriale allemande.

C’est ce qui va constituer l’une des différences les plus importantes entre le Schmidt et le Dobson.

Mais on va voir ça tout de suite, avec les avantages et inconvénients de ces deux modèles.

Dobson : avantages et inconvénients

Attaquons tout de suite avec les avantages du Dobson.

Avantages du Dobson

Le télescope de type Dobson est un instrument très apprécié des astronomes débutants.
Principalement, en raison de sa simplicité d’utilisation et son prix, très abordable.

Comme on l’a vu un peu plus haut, avec un Dobson, pas besoin de faire une mise en station.

(La mise en station est un réglage qui permet d’aligner la monture avec l’axe de rotation de la Terre pour suivre facilement un astre.)

On prend le Dobson, on le pose et c’est parti !

Par ailleurs, les montures de type azimutales sont assez intuitives.
Elles fonctionnent avec deux axes, un axe horizontal et un axe vertical.

Ainsi pour viser un astre, vous pouvez déplacer le télescope dans quatre directions : haut, bas, gauche et droite.

Ce n’est pas le cas avec une monture équatoriale qui fonctionne avec un axe dit d’ascension droite et un axe de déclinaison.

Et lorsqu’on déplace le télescope à l’aide d’un des axes, il bouge en fait simultanément dans deux directions.

Ce qui du coup est moins intuitif quand on cherche un astre.

Autre avantage du Dobson, il se met en température plus vite qu’un Schmidt-Cassegrain (grâce à son tube ouvert).

La mise en température consiste à adapter votre télescope à la température extérieure.

C’est important, car une très grosse différence entre votre tube et la température extérieure crée des turbulences. Et votre image est moins belle.

Vous attendez donc moins longtemps avec un Dobson qu’avec un Schmidt pour avoir de belles images.

Par ailleurs, si vous aimez le ciel profond, les Dobson vous permettront de voir plus d’objets.

En effet, contrairement aux Schmidt qui sont vite limités… Les Dobson sont disponibles à des diamètres très élevés. Avec toujours leur gros avantage d’être plus abordables.

Vous pourrez donc récolter plus de lumière et avoir accès à des objets moins lumineux.

Enfin, la collimation est beaucoup plus simple à réaliser sur un Dobson que sur un Schmidt.

Ce réglage est essentiel, car il consiste à aligner les éléments optiques de votre télescope… Afin d’obtenir l’image la plus nette possible.

Vous vous en doutez, si les Dobson avaient uniquement des avantages, on ne vendrait que ça…

Passons donc maintenant à leurs inconvénients.

Inconvénients du Dobson

Si les Dobson sont simples à utiliser et très abordables… Ils sont en revanche assez encombrants et lourds.

Dobson : un télescope lourd et encombrant

Le Dobson est en effet constitué de deux parties : le tube et la base.

Là où un Schmidt-Cassegrain possède un tube compact… Ce n’est pas le cas du Dobson.

Sa conception de type Newton signifie que sa longueur focale est environ équivalente à la longueur du tube.

Ainsi, un Dobson 200/1200 (assez classique) mesurera environ 1,20 m de long pour 11 kg. Ça fait déjà un tube assez lourd et encombrant.

Mais à cela, il faut aussi ajouter la base. Si elle est livrée en kit et donc en théorie démontable… Vous verrez qu’en pratique, on ne s’amuse pas vraiment à la démonter à chaque sortie !

Il vous faudra donc également transporter ce gros bloc de 11,5 kg (toujours pour un 200/1200).

Par ailleurs, il existe un cas dans lequel le prix d’un Dobson n’est plus vraiment très intéressant…

En effet, si vous envisagez de le prendre équipé d’un système GoTo…
Préparez-vous à devoir débourser environ 1 000€ de plus que sans le GoTo.

Oui oui, vous avez bien lu…

En comparaison, la différence moyenne de prix entre une monture équatoriale avec et sans GoTo est d’environ 300-400€.

D’ailleurs, en parlant de monture…

Une monture dédiée à l’observation

Le principal inconvénient des Dobson par rapport aux Schmidt vient justement de leur monture. Cette dernière ne permet pas (ou presque) de pratiquer l’astrophoto.

Nous l’avons vu, si la monture azimutale est bien plus intuitive à utiliser en observations…
Elle est en revanche incapable de suivre un astre facilement.

Le grand atout de la monture équatoriale, c’est qu’une fois alignée avec l’axe de rotation de la Terre…

Il suffit de bouger une seule manette (l’ascension droite) pour maintenir l’astre au centre de l’oculaire.

Alors qu’avec un Dobson, il vous faudra manipuler les deux axes pour y parvenir. Et c’est ce qui fait que le suivi d’un astre avec un Dobson ne peut pas être suffisamment précis pour l’astrophoto.

Enfin, le Dobson possède trois derniers inconvénients, liés à la conception du tube.

Les inconvénients d’un tube de Newton

On l’a vu, la collimation des Dobson est bien plus simples que sur les Schmidt. Néanmoins, elle se dérègle plus facilement et donc plus souvent sur le Dobson.

Ainsi, là où sur un Schmidt, vous n’aurez pas besoin de la faire très régulièrement… Il faudra la faire à chaque sortie (dans l’idéal) avec un Dobson.

(Surtout si vous prenez la voiture pour aller observer.)

Autre inconvénient, cette fois lié à l’ouverture du tube. S’il se met plus rapidement en température que le Schmidt… Le Dobson est, en raison de cette ouverture, plus sensible aux turbulences.

Il sera donc plus difficile d’obtenir de belles images à conditions égales.

Par ailleurs, l’obstruction est plus importante sur un Dobson que sur un Schmidt.

L’obstruction correspond à la perte de lumière engendrée par la présence du miroir secondaire à l’entrée du tube.

Sur un Dobson, elle est plus importante en raison de la présence de l’araignée qui maintient le miroir secondaire.

Avant de passer aux avantages et inconvénients du Schmidt, résumons un peu.

Résumé des avantages et inconvénients du Dobson

Les avantages du Dobson sont les suivants :

Montage et utilisation ultra-simple (pas de mise en station)
Prix très abordables
Mise en température rapide
Collimation plus simple que sur le Schmidt
Diamètres plus importants possibles

Et ses inconvénients :

Lourd et encombrant
Pas d’astrophotographie du ciel profond
Collimation nécessaire à chaque utilisation
Tube ouvert = plus sensible aux turbulences
Obstruction importante
GoTo très cher

Voyons maintenant ce qu’il en est pour le Schmidt-Cassegrain.

Schmidt-Cassegrain : avantages et inconvénients

On commence tout de suite par ses avantages.

Avantages du Schmidt

L’un des premiers avantages du Schmidt-Cassegrain par rapport au Dobson est sa meilleure qualité d’image.

En effet, la conception catadioptrique du Schmidt permet d’obtenir des images plus fidèles et avec un meilleur piqué.

Son second plus gros avantage, nous l’avons vu, c’est qu’il peut être utilisé pour l’astrophotographie.

Une fois monté sur une monture équatoriale motorisée, il peut parfaitement suivre les astres.

D’ailleurs, autre avantage directement lié : le suivi des astres est facilité.

Comme indiqué précédemment, la monture équatoriale permet de suivre un astre avec une seule manette, une fois mise en station.

Et c’est très agréable pour l’observation !

Enfin, toujours en rapport avec la monture, le GoTo est souvent fourni directement. Ce qui veut dire qu’il est inclus dans le prix.

Donc oui, un Schmidt-Cassegrain sera plus cher qu’un Dobson à diamètre équivalent. Mais il se pourrait bien qu’il soit moins cher que son camarade si celui-ci est équipé d’un GoTo aussi !

Par ailleurs, contrairement aux Dobson, les Schmidts ne nécessitent pas une collimation à chaque utilisation. En effet, leur optique est plus stable et se dérègle beaucoup moins souvent.

Il est donc plus compliqué de collimater un Schmidt, mais on le fera moins souvent qu’avec un Dobson.

Comme on l’a vu, le tube fermé du Schmidt-Cassegrain, le rend également moins sensible aux turbulences.

Et enfin, le Schmidt est plus facilement transportable que le Dobson.

Son tube compact est moins encombrant, mais également moins lourd. Et surtout, la monture est distincte du trépied.

Cela permet de transporter le trépied replié et la monture à part. Et ça prend donc beaucoup moins de place qu’un Dobson (que ce soit en transport ou à la maison).

Arrêtons-nous maintenant sur les inconvénients du Schmidt.

Inconvénients du Schmidt

Le premier inconvénient du Schmidt, c’est son prix. En effet, la lame de Schmidt coûte cher à fabriquer et la monture moins basique que celle d’un Dobson a un coût.

Par ailleurs, si vous aimez les gros diamètres, le Schmidt ne sera pas intéressant pour vous. Ils sont limités à environ 350 mm et à ces dimensions-là, c’est souvent le prix qui nous arrête.

Un autre inconvénient du Schmidt, c’est qu’il est surtout conçu pour des petits objets. Il possède donc une plus grande longueur focale qu’un Dobson.

Même s’il est assez bon en ciel profond, il est donc plutôt tourné planétaire. Et il vous faudra investir dans un réducteur de focale pour observer les objets plus étendus.

Quand on connaît le coût d’un Schmidt et le coût d’un réducteur de focale… Il vaut mieux partir sur un Dobson si c’est le ciel profond qui vous intéresse le plus !

Nous l’avons vu, pour bénéficier du suivi avec un seul astre, il vous faudra effectuer une mise en station.

Contrairement au Dobson qu’il suffit de poser, le Schmidt-Cassegrain nécessitera donc un peu plus de réglages.

De même, sa mise en température étant plus lente, il vous faudra patienter plus longtemps pour observer.

(Même si rien ne vous empêche d’observer avant, sachez que la qualité des images ne sera pas au top.)

Et enfin, comme on l’a vu, la collimation est plus difficile à réaliser sur un Schmidt.

Résumons un peu tout ça !

Résumé des avantages et inconvénients du Schmidt-Cassegrain

Avantages :

Astrophotographie du ciel profond possible
Meilleure qualité d’image
GoTo (pas très cher)
Suivi de l’astre avec une seule manette
Léger et peu encombrant
Collimation moins fréquente
Tube fermé = image moins sensible aux turbulences

Inconvénients :

Mise en station nécessaire
Cher
Collimation plus difficile à réaliser
Nécessite un réducteur de focale pour les objets étendus
Tube fermé = mise en température plus lente
Limités à 350 mm de diamètre

Maintenant que vous connaissez les avantages et inconvénients des deux modèles…

Lequel devez-vous choisir ?

Schmidt ou Dobson : lequel choisir ?

Le choix entre le Schmidt et le Dobson dépend surtout de quatre critères.

Premier critère : le budget

En premier, vient votre budget. Si vous ne voulez pas investir trop, le Dobson sera la meilleure option pour vous.

En revanche, si le budget n’est pas un critère limitant pour vous, alors passons aux critères suivants.

Quel type d’observations vous intéresse ?

Le deuxième critère pour choisir, c’est le type d’observations qui vous intéresse le plus. En effet, les Schmidt-Cassegrain sont meilleurs pour le planétaire que les Dobson.

Et les Dobson, avec leurs grands diamètres, sont très bons pour le ciel profond.

Aussi, si vous êtes plus intéressés par le planétaire que par le ciel profond, le Schmidt sera plus intéressant pour vous.

À l’inverse, la grande focale du Schmidt limite les observations du ciel profond. Il vous faudra donc investir dans un réducteur de focale. Et comme on l’a vu, le Schmidt est déjà bien plus onéreux que le Dobson.

Il est ainsi largement plus intéressant de partir sur un Dobson dans ce cas.

Voyons maintenant les deux derniers critères, qui sont un peu liés.
Il s’agit du type de pratique que vous voulez avoir.

Observations ou astrophotographie ?

Si vous il n’y a que les observations qui vous intéressent et que l’astrophotograhie n’est pas pour vous…

Alors le Dobson satisfera pleinement vos besoins.

En revanche, si l’astrophotographie vous intéresse, vous pouvez faire une croix sur le Dobson…

(Enfin, pas complètement, mais on y revient juste après.)

Il faudra alors plutôt vous tourner vers un Schmidt-Cassegrain.

Le dernier critère, est également lié à votre pratique. Il s’agit de la complexité.

Deux choses à savoir sur ce point.

La première, c’est que si vous voulez pratiquer l’astrophoto, vous n’aurez pas le choix. Il vous faudra apprendre à maîtriser la monture équatoriale et sa mise en station.

Mais si seule l’observation vous tente, alors vous avez le choix.

Soit vous préférez le Dobson et sa monture intuitive prête-à-l’emploi…
Soit vous aimez le suivi facile offert par une monture équatoriale une fois la mise en station bien réalisée. Et la complexité ne vous effraie pas.

Dans ce cas, le Schmidt sera plus indiqué.
(Mais vous pouvez également opter pour un tube de Newton sur une monture équatoriale. Pour en savoir plus, rendez-vous dans un prochain article sur le choix entre un Dobson et un Newton.)

Enfin, le Dobson étant quand même assez encombrant, assurez-vous que ce ne soit pas un problème pour vous.

Vous vous souvenez, je vous ai dit que Dobson et astrophotographie ne rimaient pas ? Eh bien en fait, si vous optez pour un Dobson, il existe une solution !

Astrophotographie avec un Dobson ?

Si vous choisissez le Dobson, mais que l’astrophotographie vous intéresse pour la suite…

Sachez qu’il est possible de reprendre le tube de votre Dobson pour l’adapter sur une monture équatoriale. Qui vous permettra donc de faire des poses longues.

Attention toutefois à la capacité de charge de la monture. Si votre tube est trop lourd, vous ne pourrez pas.

Par ailleurs, les Dobson sont très longs et cela crée un porte-à-faux et une grande prise au vent. Il est donc fortement déconseillé de mettre un tube trop long sur une monture équatoriale (même si celle-ci est capable en théorie de supporter le poids du tube).

Cela risquerait d’endommager les moteurs et votre suivi s’en trouverait fortement dégradé.
Veillez donc à ce que la monture et le tube soient compatibles et ne vous fiez pas uniquement à la capacité de charge !

Avant de conclure cet article, voyons ensemble quelques modèles de Schmidt et de Dobson.

Quelques modèles de Schmidt-Cassegrain et de Dobson

On commence tout de suite avec les modèles de Dobson que nous conseillons le plus.

Quelques modèles de Dobson

Voici d’abord quelques modèles classiques, que l’on conseille souvent comme télescopes pour débuter :

Télescope Dobson Skywatcher N 150/1200 Skyliner Classic DOB (pour les petits budgets)
Télescope Dobson Skywatcher N 200/1200 Skyliner Classic DOB (meilleur rapport qualité/prix)
Dobson Skywatcher N 254/1200 Skyliner FlexTube BD DOB

Si votre budget est plus important et que vous voulez un gros diamètre… Les modèles suivants sont faits pour vous !

Ici, les deux modèles sont vendus avec le GoTo. Mais il est tout à fait possible de les commander sans si vous ne voulez pas utiliser ce système.

Voyons maintenant du côté des Schmidt-Cassegrain !

Quelques modèles de Schmidt-Cassegrain

Voici trois modèles courants de Schmidt-Cassegrain :

(Les modèles présentés ici sont vendus directement avec leur monture. Mais il est aussi possible de commander un tube seul et de choisir une autre monture.)

Et voici également quatre autres modèles, vendus sur monture équatoriale allemande :

Voilà, vous savez normalement tout ce qu’il y a à savoir sur les différences entre Schmidt et Dobson.

J’espère que cet article vous aura aidé à y voir plus clair et à bien choisir votre télescope.

Et vous, vous êtes plutôt Dobson ou Schmidt-Cassegrain ? Dites-le-nous en commentaires de l’article 🙂

Mais dans tous les cas, n’oubliez pas de garder la tête dans les étoiles ✨

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Schmidt-Cassegrain ou Dobson : quelles sont les différences ?