4 manières de débuter l’Astrophotographie

Bienvenue dans ce nouvel article consacré à l’astrophotographie ! Aujourd’hui, nous allons voir ensemble 4 manières de débuter l’astrophotographie.

En effet, l’astrophotographie est un domaine très vaste, il y a énormément de choses à savoir sur le sujet.

L’objectif de cet article est donc de vous permettre d’y voir plus clair, même si vous n’y connaissez rien.

Et notamment, sur les différentes manières de pratiquer l’astrophotographie. Parce que non, il n’y a pas une seule manière de la pratiquer.

Le type d’astrophotographie que vous pouvez pratiquer dépend du matériel que vous utilisez.

En effet, en fonction du matériel, vous n’allez pas avoir le même champ d’observation.

Ce dernier dépend du grossissement de votre télescope et donc de sa longueur focale.

Dans cet article, nous avons donc décidé de diviser la pratique de l’astrophotographie en 4 catégories, en fonction du champ d’observation.

Nous allons voir ensemble ces quatre catégories, en partant du champ le plus large pour finir avec le champ le plus serré.

Pour chacune des catégories, nous vous présenterons le type de matériel correspondant.

À la fin de cet article, vous saurez donc qu’elles sont les possibilités en astrophotographie. Mais également avec quel matériel c’est possible.

On commence tout de suite avec la première méthode !

Débuter l’astrophotographie avec une caméra et un trépied

Pour cette première manière de débuter l’astrophotographie, nous avons uniquement besoin d’une caméra et d’un trépied.

L’objectif ici va être de photographier le ciel étoilé le plus simplement possible.

Pour cela, voyons un peu plus en détail le matériel nécessaire.

Présentation du matériel

Comme nous l’avons vu, seuls une caméra et un trépied sont nécessaires.

En ce qui concerne la caméra, l’idéal est d’utiliser un reflex, qui permet d’accéder aux réglages, associé à une télécommande permettant de déclencher la photo à distance.

Cela évite d’appuyer sur l’appareil photo, ce qui pourrait faire trembler ce dernier.

Cependant, si vous ne possédez pas de reflex, pas de panique !

Vous pouvez très bien utiliser dans un premier temps un compact ou un bridge, voire même certains smartphones.

En effet, ces derniers sont maintenant de plus en plus souvent dotés de la capacité de prendre des photos de nuit.

Évidemment, ils n’atteignent pas la qualité des reflexs, mais ils s’améliorent de plus en plus dans ce domaine.

Donc si vous possédez déjà un smartphone doté de cette fonctionnalité, vous pouvez déjà essayer avec.

Cela vous donnera une première idée avant d’investir dans du matériel plus coûteux.

Voyons maintenant le type de photos que l’on peut obtenir avec ce matériel.

Objectifs

L’idée avec ce matériel va principalement être de faire des photos de paysages étoilés.

Donc soit des photos du ciel étoilé soit, encore mieux, des photos du ciel étoilé accompagné d’un petit morceau d’élément extérieur (falaise, construction humaine, arbre…).

Voici quelques exemples de superbes images :

Vous pouvez également faire des photos de la Voie lactée, comme celles-ci :

Enfin, avec ce même matériel, vous pouvez faire de superbes filés d’étoiles.

Le principe est de photographier le ciel étoilé, en centrant l’objectif sur l’étoile Polaire avec un temps de pose assez long.

Comme notre planète tourne autour d’un axe de rotation à peu près aligné avec l’étoile Polaire, vous allez obtenir ce type de résultat :

On voit bien ici l’étoile Polaire au centre et les autres étoiles qui « filent » (d’où le terme « filé d’étoiles ») du fait du mouvement de la Terre.

Notez toutefois que le résultat dépendra essentiellement du type d’objectif que vous allez utiliser.

Il existe en effet des objectifs grand-angle, ultra grand-angle ou encore des objectifs plus serrés.

La photo obtenue dépendra donc de celui que vous utilisez.

Passons au deuxième type d’astrophotographie.

Astrophotographie avec une caméra et une monture

Cette première manière de débuter l’astrophotographie possède un inconvénient : elle ne fonctionne que pour des temps de pose courts ou des filés d’étoiles.

En effet, comme nous l’avons vu, en laissant la caméra sur un trépied avec un long temps de pose, on obtient ce que l’on appelle un filé d’étoiles.

C’est dû au mouvement de la Terre qui nous donne l’impression que ce sont les étoiles qui se déplacent dans le ciel.

C’est très sympa, mais ce n’est pas forcément le type de photos que vous voulez faire.

Peut-être que vous, vous voulez prendre des jolies photos de la Voie lactée ou bien des constellations.

Or, pour cela, il vous faut beaucoup de lumière et donc des temps de pose longs.

Sauf qu’avec un simple trépied, temps de pose long est synonyme de filé.

C’est pour cela qu’on voit ensemble la deuxième manière de débuter l’astrophotographie : avec une caméra et une monture.

Pourquoi une monture ?

La monture permet de suivre le mouvement des étoiles en compensant la rotation de la Terre.

Ainsi, en utilisant une monture, vous pourrez faire en sorte que votre caméra suive les étoiles pendant les poses longues.

Par conséquent, adieu les filés d’étoiles et bonjour les photos d’étoiles nettes !

Cette technique vous permet de prendre des photos des constellations en récoltant suffisamment de lumière en provenance des étoiles.

Vous pourrez ainsi vous amuser à créer votre propre carte du ciel en prenant les différentes constellations !

Mais elle vous permet également de prendre des photos de Voie lactée encore plus belles en augmentant le temps de pose.

En effet, plus le temps de pose est long, plus la caméra récolte de lumière et donc plus les étoiles ressortiront sur vos photos.

Par ailleurs, cette technique vous permet de photographier des comètes !

En effet, ces objets souvent assez peu lumineux seront désormais à votre portée avec un temps de pose un peu plus long.

Ce que ne permettait pas le dispositif caméra + trépied.

Enfin, vous pourrez même capturer des objets du ciel profond bien lumineux et très étendus comme la galaxie d’Andromède.

galaxie andromède télescope
Galaxie d’Andromède

Ou encore la nébuleuse d’Orion.

Évidemment, avec cette méthode, ces objets apparaîtront petits sur vos photos, mais vous pourrez quand même les distinguer.

Quel matériel choisir ?

En ce qui concerne la caméra, l’idéal est d’utiliser un reflex.

skywatcher star adventurer
Monture Skywatcher Star Adventurer

En revanche, je crois qu’il n’y a pas possibilité d’utiliser directement un smartphone avec une monture. Vous ne pourrez donc plus vous contenter de votre téléphone.

Mais de toute façon, les résultats obtenus avec un smartphone ne sont pas encore suffisamment bons pour concurrencer un véritable APN.

Du côté de la monture, la plus utilisée pour ce type d’astrophotographie est la Skywatcher Star Adventurer.

Voyons maintenant la troisième méthode !

Astrophotographie avec une caméra et un télescope (petites et moyennes focales)

Pour cette troisième méthode, nous allons utiliser une caméra ainsi qu’un télescope (ou une lunette).

L’objectif cette fois-ci va être de pouvoir zoomer plus dans le ciel, afin de capturer des objets du ciel profond bien précis.

Vous allez ainsi pouvoir photographier des galaxies, des nébuleuses, des amas d’étoiles

Matériel nécessaire

En ce qui concerne la caméra, vous pouvez utiliser un reflex.

Mais vous pouvez également utiliser un matériel encore plus adapté.

En effet, il existe des caméras spéciales pour l’astrophotographie, comme les caméras CCD.

Mais là, on part sur du matériel vraiment spécifique (et donc plus onéreux), on ne rentrera donc pas dans les détails ici.

Pour ce qui est du télescope, vous pouvez utiliser le Skywatcher 150/750 ou bien la lunette 80ED, par exemple.

Lunette Skywatcher 80ED

Encore une fois, nous n’allons pas rentrer dans les détails ici, nous publierons un article dédié à ce sujet prochainement !

Dans cet article, nous verrons en détail le meilleur matériel pour débuter l’astrophotographie.

Voyons à présent les résultats que l’on peut obtenir avec ce dispositif.

Quel type de photos peut-on obtenir ?

Nous avons vu que l’objectif principal était de photographier des objets du ciel profond bien précis.
Avec un télescope et une caméra, les possibilités sont nombreuses.

Au début de l’article, on a vu que le champ d’observation dépendait du grossissement de votre télescope.

Le champ d’observation détermine les objets que vous allez pouvoir photographier.

En effet, avec un grand champ d’observation, vous allez pouvoir observer des objets très étendus.

Comme les nébuleuses.

ngc6960
NGC 6960 ou Nébuleuse du Balai de Sorcière Crédits : Image Processing : Oliver Czernetz – Data : Digitized Sky Survey (POSS-II)

Et avec un petit champ d’observation, on observe surtout des petits objets, comme les planètes.

Ainsi, en fonction du grossissement de votre télescope, vous n’allez pas photographier les mêmes objets.

Celui-ci dépend de la longueur focale de votre télescope.

Et un télescope a une longueur focale fixe, il faut donc faire un choix.

Il n’existe donc pas un télescope pour débuter l’astrophotographie. Cela dépend de vous et de vos envies.

Vous devez savoir quels objets vous souhaitez photographier pour choisir votre télescope.

Ici, on s’intéresse aux télescopes de petites focales.

(Nous verrons les télescopes à grandes focales par la suite.)

Ces derniers offrent un grand champ d’observation. Ils sont donc idéaux pour photographier les objets étendus, tels que les nébuleuses.

Cependant, entre les télescopes de petites focales et les télescopes de grandes focales (pour très petits objets), il existe toute une gamme de télescopes à différentes focales.

Et chaque objet du ciel profond ayant une taille différente, il possède une focale idéale. Ainsi, en fonction de la focale de votre télescope, vous pourrez photographier plus ou moins bien tel ou tel objet.

Par exemple, pour photographier une nébuleuse très étendue, il vous faudra un grand champ. Donc un télescope à petite focale.

Tandis que, pour photographie une galaxie de taille moyenne, il vaut mieux utiliser un télescope de moyenne focale.

Vous pourrez alors zoomer plus dans la galaxie et voir plus de détails.

Avec un grand champ, vous verrez la galaxie en entier, mais il y aura toute une partie du champ qui sera vide.

En revanche, si vous utilisez un télescope avec une focale trop élevée sur un objet de taille moyenne à grande, vous risquez de ne pas le voir en entier.

En effet, avec une grande focale, vous aurez un petit champ et donc votre objet pourrait dépasser de ce champ.

Ce n’est pas l’idéal.

Vous devez donc avoir une idée du type d’objets qui vous intéressent, afin de choisir votre télescope en conséquence.

Et si vous n’êtes pas sûrs de savoir, le mieux est d’opter pour un télescope à petite focale.

En effet, pour débuter, plus la focale est petite, moins vous risquez d’être confrontés à des erreurs de suivi.

Il est donc plus simple, dans un premier temps, d’opter pour un télescope à petite focale.

Retenez surtout que les télescopes de petites à moyennes focales sont principalement utilisés pour photographier les objets du ciel profond.

Nous allons maintenant voir le matériel nécessaire pour photographier les planètes cette fois.

Débuter l’astrophotographie avec une caméra et un télescope (grande focale)

Avec cette quatrième et dernière méthode (selon notre classement), l’objectif est d’utiliser une grande longueur focale pour photographier des petits objets.

Ces petits objets sont donc les planètes.

Comme nous l’avons vu juste avant, on n’utilise pas tout à fait le même matériel pour faire de la photographie du ciel profond et de la photographie planétaire.

Le matériel nécessaire comprend toujours une caméra et un télescope.

Mais on n’utilisera pas le même type de télescope.

Enfin, on pourrait, c’est possible, mais ce n’est vraiment pas l’idéal.

Parce qu’encore une fois, les planètes sont de petits objets et donc il vaut mieux utiliser un télescope à grande focale.

Cela permet d’avoir un grossissement plus élevé et un champ plus réduit.

Quel matériel choisir ?

Les meilleurs télescopes pour l’astrophotographie planétaire sont donc ceux qui ont les plus grandes focales.

Ce sont les télescopes de type Schmidt-Cassegrain ou Maksutov-Cassegrain.

En ce qui concerne les caméras, la méthode utilisée ici est un peu différente que précédemment.

En effet, auparavant, nous utilisions des caméras, des APN permettant de photographier.

Ici, on va plutôt utiliser des caméras dans le sens « filmer ».

L’objectif va être de prendre des vidéos des planètes, dont on va ensuite retirer plusieurs photos que l’on va ensuite empiler.

(Cette méthode d’empilement est aussi utilisable pour faire des photos de ciel profond, mais on verra ça plus en détail dans un prochain article.)

Voyons maintenant les résultats que l’on peut obtenir.

Des photos planétaires

Comme nous l’avons déjà évoqué, cette méthode permet de photographier les planètes.

Les plus simples sont Saturne et Jupiter (car elles sont plus grosses).

jupiter et saturne

Ensuite, il y a Mars et Vénus qui sont un peu plus petites donc un peu moins faciles à photographier.

Puis viennent Uranus et Neptune, qui sont encore plus difficiles à capturer, car elles sont plus loin.

Mais pas que…

Vous pouvez également photographier certains objets du ciel profond, en utilisant ce que l’on appelle des réducteurs de focale.

Ces derniers permettent d’avoir une focale plus petite et donc un champ un peu plus grand.

Cette méthode n’est donc pas totalement fermée à l’astrophotographie du ciel profond.

Elle n’est pas idéale et est plutôt dédiée aux petits objets, mais n’est pas totalement incompatible avec le ciel profond.

Enfin, il y a une dernière cible qui est bien adaptée à ce matériel. Ce sont les nébuleuses planétaires.

En effet, il existe plusieurs types de nébuleuses, qui sont plus ou moins étendues.

Les nébuleuses planétaires sont les restes d’étoiles de masse similaire à celle de notre Soleil.

Elles sont composées d’une naine blanche au centre (de petite taille) entourée des couches supérieures de l’étoile qui ont été éjectées.

Ces nébuleuses sont peu étendues, elles sont donc idéalement observables avec ce type de matériel.

nébuleuse de l'hélice
Nébuleuse de l’Hélice Crédits : WFI, MPG/ESO 2.2-m Telescope, La Silla Obs., ESO

Nous avons maintenant fait le tour des quatre types d’astrophotographie.

Chaque type nécessite un matériel différent. Il faut donc savoir avec quel type vous souhaitez débuter.

Mais vous vous demandez peut-être comment faire votre choix parmi eux !

C’est pour cette raison que nous allons voir tout de suite comment choisir parmi ces quatre techniques.

Comment choisir pour débuter l’astrophotographie ?

En astrophotographie, comme en astronomie, tout est une question de choix !

Tout comme il faut prendre en compte certains critères pour choisir son instrument pour l’observation, il est nécessaire de considérer certains éléments pour choisir son type d’astrophotographie.

Selon nous, il y a trois principaux critères à prendre en compte pour effectuer ce choix.

Le premier et certainement le plus important, c’est l’intérêt.

Premier critère : l’intérêt

Vous devez vous demander ce que vous avez envie de faire.

Est-ce vous préférez les photos d’objets du ciel profond ou plutôt celles des planètes ?

L’objectif est avant tout de faire ce dont vous avez envie.

Il y a bien sûr d’autres critères à prendre en compte, mais ils ne doivent pas empiéter sur celui-ci.

Vous risqueriez de regretter si vous choisissez tel type plutôt qu’un autre pour d’autres raisons que votre intérêt.

Alors bien sûr, il faut prendre en compte les autres critères, mais il faut d’abord et surtout vous écouter.

Il y a généralement toujours des astuces pour contourner certains obstacles.

Donc demandez-vous d’abord quelles sont les photos qui vous donnent envie, celles qui vous intéressent le plus.

Quelles sont les photos que vous aimeriez le plus être capable de prendre ?

Est-ce que vous préférez prendre des photos de Voie lactée, de ciel étoilé avec paysages, de planètes, d’objets du ciel profond ?

Une fois que vous avez une meilleure idée de ce dont vous avez envie, vous pouvez étudier le deuxième critère : le budget.

Deuxième critère : le budget

Évidemment, comme souvent en astronomie, le budget est un élément à prendre en compte.

Les instruments coûtent cher et le matériel de photographie aussi.

Il faudra donc que vous établissiez un budget à ne pas dépasser, afin d’avoir une idée du matériel que vous pouvez vous permettre d’acheter.

Cependant, votre budget ne doit pas nécessairement être un frein dans le choix du type d’astrophotographie.

Parfois, il vaut mieux attendre un peu pour économiser plutôt que de se jeter dans le domaine qui est dans votre budget, si ce n’est pas celui qui vous intéresse le plus.

Vous risquez d’être déçu, de vous dégoûter de l’astrophotographie et de « gâcher » de l’argent que vous auriez pu investir plus tard.

En effet, il suffit parfois d’être un peu plus patient pour économiser plus d’argent afin de pouvoir acheter le bon matériel.

Comme nous l’évoquions dans le point précédent, il ne faut pas se précipiter sur un type juste parce que les autres sont trop chers.

En cherchant bien ou en attendant un peu plus longtemps, vous pourrez trouver du matériel dans votre budget.

Néanmoins, vous devez savoir que débuter l’astrophotographie avec un télescope sera compliqué avec un budget inférieur à 1 000€.

Donc si vous voulez vraiment débuter l’astrophotographie de cette manière, attendez d’avoir au moins ce budget pour vous lancer.

Voyons enfin le dernier critère : la complexité.

Troisième critère : la complexité

Toutes les méthodes que nous avons vues ne sont pas toutes aussi complexes les unes que les autres.

En effet, la plus simple d’entre elles est la première : caméra + trépied.

Cette dernière demande surtout des compétences en photographie et assez peu en astronomie.

Vous n’aurez pas besoin de compétences techniques comme pour la deuxième avec une monture.

Avec une monture, il faut connaître les réglages à effectuer pour obtenir un bon suivi alors qu’avec un simple trépied ce n’est pas nécessaire.

La seconde méthode est donc un peu plus complexe que la première, mais elle est encore relativement abordable avec un peu de pratique.

La méthode la plus complexe est celle qui nécessite un télescope en plus du reste.

En effet, ici, il faut bien maîtriser la photographie, l’astronomie (pour savoir se repérer dans le ciel en particulier), mais également la technique.

Un télescope nécessite certains réglages et accessoires, et l’utilisation d’un télescope est à elle seule un domaine très vaste.

Par ailleurs, il faut prendre en compte de nombreux critères et en particulier le poids du matériel pour pratiquer ce type d’astrophotographie.

Vous devrez vérifier que le poids de chaque accessoire ajouté au télescope ou à la caméra ne dépasse pas le poids que peut supporter la monture.

De plus, il existe des tonnes d’oculaires et autres accessoires différents. Débuter l’astrophotographie avec un télescope est donc beaucoup plus complexe qu’avec un simple trépied.

Il faut donc également prendre cela en compte pour faire votre choix.

Et si c’est trop compliqué ?

Rassurez-vous, même si la méthode qui vous intéresse le plus vous paraît trop complexe, ça ne veut pas dire que vous n’y arriverez pas !

Tout s’apprend et comme on dit : c’est en pratiquant qu’on devient praticable…

Ah non, pardon, ce n’est pas ça l’expression.

Vous vous améliorerez au fur et à mesure de vos soirées d’observations et d’astrophotographie.

D’ailleurs, vous n’êtes pas obligé de vous lancer tout de suite dans le plus compliqué.

Vous pouvez tout à fait commencer à observer avec votre télescope pour apprendre à repérer les objets et maîtriser votre instrument.

Ou bien commencer avec une caméra et un trépied pour apprendre les bases de la photo.

Et complexifier petit à petit les choses.

Encore une fois, l’important c’est de faire ce dont vous avez envie. Même si pour cela vous devez attendre un peu pour avoir le budget et les compétences nécessaires.

Ne vous freinez pas à cause d’un de ces deux critères, vous pourriez le regretter par la suite.

Notre choix pour débuter l’astrophotographie

Laura et moi avons toutes les deux une préférence pour les photos de ciel profond, donc nous nous sommes naturellement tournées vers la troisième catégorie.

C’est-à-dire avec un télescope (ou une lunette), une monture et un APN.

Les photos de galaxies et de nébuleuses sont pour nous les plus belles photos et celles que nous avons le plus envie de prendre.

Par ailleurs, Laura avait au préalable établi un budget à ne pas dépasser pour elle et le troisième type rentrait dans son budget.

(Enfin, elle l’a un peu dépassé… Mais c’est souvent le cas et il faut vous y attendre !)

Enfin, en termes de complexité, nous utilisons depuis plusieurs années un télescope sur monture équatoriale donc nous n’avons pas de soucis de ce côté-là.

Nous avons également quelques connaissances en photographie, donc nous ne partons pas totalement de zéro.

Même s’il nous reste pas mal à apprendre !

Ce sera donc la partie photographie qui nous demandera le plus d’apprentissage.

Notamment avec tout ce qui concerne le post-traitement.

Conclusion

Nous espérons que vous y voyez un peu plus clair et que cet article vous aidera à faire votre choix pour débuter l’astrophotographie.

L’astrophotographie est un domaine extrêmement vaste et il est assez facile de se perdre lorsque l’on débute.

Prenez bien le temps de réfléchir à ce que vous voulez ! Il vaut mieux passer plus de temps à réfléchir, à se former et à économiser, que d’être déçu parce qu’on n’a pas choisi la bonne méthode.

Si l’astrophotographie au télescope vous intéresse, nous vous donnons rendez-vous dans un autre article : quel télescope choisir pour débuter l’astrophotographie.

Et sinon, en attendant de les photographier, vous pouvez commencer par garder la tête dans les étoiles pour les observer !

4 réflexions au sujet de “4 manières de débuter l’Astrophotographie”

  1. merci pour cet article, c’est compliquer mais je vais y arriver.
    je veux voir le ciel profond, quand la météo le permet.
    ce qui depuis 1mois au bord de l’atlantique n’est pas possible.
    merci et à bientôt.

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  2. Bonjour,

    Un grand merci pour cet article compréhensible,tout en étant complet.
    Cela va me permettre de ne pas trop me presser et de continuer à me documenter avant tout achat.
    Cordialement
    Pierre

    Répondre
    • Bonjour Pierre,

      Avec plaisir ! Ravie de voir que l’article vous a plu 🙂

      Merci à vous pour ce retour.

      Très belles observations et belle journée,

      Marion

      Répondre

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